Portraits de femmes,prêtes pour le marathon des Sables

PORTRAIT : 
Nom : Terrapon
Prénom:  Sara            
Profession : experte de douane, direction générale des douanes à Berne
Âge  : 39 ans

Sara : Au cours de la course, je me dis au moins une fois Sara!  Et à « voie haute » quel plaisir d’être là et je fais  yeahhh….mais avec un cri de joie ! 

Sara :
Une qualité : joyeuse.
Un défaut : mon manque de confiance en moi.

Sara : Quand je descendais à travers une forêt (trail des paccots) (chemin étroit entre les fougères, genre forêt enchantée) durant la course et que j’étais seule au monde (pas de coureurs ni devant ni derrière). Juste le plaisir de courir de sentir ses jambes qui avancent toutes seules, j’étais bien physiquement et mentalement c’était parfait. Et là franchement, je me suis dit j’adore le trail ! Car même en course, il y a des moments où vous pouvez être seule à écouter la nature et quand tout va (physique et mental), c’est juste le bonheur.

Sara : pas encore vécu, mais j’imagine que lorsqu’on s’arrête dans une course pour abandon (soit blessure, soit à bout de force)  cela me fait peur car on doit être forcément déçue.

Sara : je n’ai pas encore vraiment fait beaucoup de courses. Et pas encore de longues courses. Mais la course en ce moment qui me fait rêver évidemment, c’est celle que je prépare, le MDS, je la voudrais sans trop de souffrances, pour pouvoir en profiter (paysages, amitiés et partage avec les personnes qui y seront aussi) et en même temps je voudrais me dépasser, voir que l’entraînement plus spécifique que je suis me permettra de l’apprivoiser le mieux possible. Et j’aime l’idée de rassembler plein de pays autour d’une course.

Sara : Depuis 2018 après une fracture de la cheville en ski de randonnée, je voulais me prouver que j’avais vraiment fait ce qu’il fallait (physio, exercices, travail musculaire pour me réparer) et je me suis inscrite à une course de trail à côté de chez moi, j’ai adoré, ça a été le déclic. Et comme j’habite à côté des Paccots, lieu idéal d’entrainement pour moi, c’était simple comme sport et ça me permet d’allier ma passion pour la montagne et la course qui me défoule.

Sara : Toute une histoire, parce que déjà la course m’a toujours fait rêvée. Parce que pour mes 40 ans je choisi mon cadeau et c’est le MDS et parce que le désert m’attire, il me rappelle mon enfance, le sable, les pierres, les tentes, le chaud n’est pas en soi pour moi un obstacle. Ma mère est suissesse et algérienne par mon père. Je parcours les montagnes suisses à vélo, en ski de randonnée et bien entendu en courant mais j’ai également envie de parcourir les paysages qui rappellent mon père. Et parce que je voulais pour mes 40 ans faire quelque chose pour moi seulement. Bien que j’ai trois enfants, un mari merveilleux qui m’épaule dans mes entraînements en venant à vélo pour m’accompagner quand la motivation faiblit. Et pour conclure l’idée de partir  à l’aventure avec moi-même et voir comment je pourrai m’en sortir seule a fini de me convaincre. C’est ma première participation.