Adrien Foix, à l’assaut du Dolomiti Extreme Trail !

Nom ? FOIX Adrien
Age ? Je suis né le 16/12/1985 à Pontault-Combault
Profession ? Technico-commercial

Depuis quand fais-tu du trail ? et de l’ultra-trail ?
Je pratique le trail depuis mon arrivée en Corse en avril 2016. C’est un sport très pratiqué ici, l’environnement s’y prête parfaitement. Les montagnes sont somptueuses, j’en suis tombé amoureux.
L’ultra trail de Corte fut mon premier Utral 110 km. Je termine 12e au scratch en 22h30.

Un rituel en course ?
En course j’ai toujours un tube de crème de marrons, c’est mon pêché mignon, ma gourmandise…
Une qualité ?
Ma qualité première serait ma détermination je pense. Lorsque je désire accomplir quelque chose je me donne les moyens de réussir, quel qu’en soit les sacrifices
Un défaut ?
En revanche mon plus gros défaut est sans hésiter ma fougue, je suis capable de partir très vite et je le regrette presque à chaque fois !

Ton meilleur souvenir en course ?
Mon meilleur souvenir l’Ultra des dolomites .Avoir tenu la tête de course avec les meilleurs. C’est tellement gratifiant et encourageant. Je n’aurais jamais pensé en arriver là et monter sur le podium d’un si beau trail. Beaucoup d’émotions à cet instant.

Et ton pire cauchemar ?
En ce qui concerne mon pire cauchemar, Le Marathon du lac Majeur où je termine en hypothermie, dans un froid glacial, trempé jusqu’au os, un très mauvais souvenir !

Peux-tu nous raconter ta course dans les Dolomites ? Tes sensations ?
Pour revenir sur le trail des Dolomites, ce que je peux dire c’est que je suis vraiment sorti de ma zone de confort. C’est là que tout se passe. Je suis immédiatement avec le groupe de tête, je tiens un rythme soutenu pour creuser l’écart, tout de suite, c’était mon objectif. Serge Lattion accélère très fort, je préfère rester à mon rythme : la course est encore longue, le risque d’explosion n’est pas loin.

Premier checkpoint : je suis 6e, 4h de course. 40eme kilometre je ne me sens pas bien, j’ai eu un sacré coup de chaud, je prends ma crème de marrons, mon soluté de réhydratation (oui oui celui pour les bébés !), un bout de saucisson italien et je repars. Les kilomètres défilent, les difficultés aussi. Je retrouve Yann Theodin (qui finira 8e au scratch), je partage une partie assez importante de la course : les checkpoints passent, le rythme s’intensifie, on reste ensemble.

Arrive le 70e km. Mon moral chute, j’ai chaud, je n’arrive plus à relancer. Yann m’aide à m’accrocher, mes proches me soutiennent, mon amoureuse aussi. On s’arrête quelques minutes au ravitaillement, une descente très technique nous attend, suivie d’une montée capable de vous scier les jambes ! Arrive le 90e km, Yann ne suit plus, il me demande de poursuivre ma course, d’entrer dans le top 10, je me sens mieux, mon corps et mon mental sont en phase, terminer sous la barre des 15h devient mon nouvel objectif !

La ligne d’arrivée se dessine : 14h47, mon second Ultra trail touche à sa fin, une fierté inimaginable !

LES GRANDES CHOSES NE SE PRODUISENT JAMAIS DANS TA ZONE DE CONFORT !

Connaissais-tu le parcours ? L’avais-tu repéré avant le jour J ?
Je ne connaissais pas le parcours avant la course, je n’étais même jamais venu dans cette région avant la course !

Tu cours en Brubeck , peux-tu nous en dire un peu plus ? Depuis quand ? Qu’aimes-tu chez eux ?
Je cours en Brubeck depuis l’été 2018. Les produits sont de haute qualité et j’affectionne le tee-shirt 3D particulièrement. C’est une marque jeune mais dynamique qui je pense à un fort potentiel. La team, composée de coureurs de tous niveaux, est très importante pour moi, il y a une certaine osmose entre nous.

Quels sont tes projets sportifs pour la suite de 2019 ?
Pour l’année 2019 j’avais 4 projets :
le triathlon de la Ciotat (5h09 46e au scratch, mon premier Half Iron Man)
le Dolomiti Extreme Trail (14h47 7e au scratch, 1er français)
le trail des Fiz, 60km proche de Chamonix le 27 juillet
le fameux ultra trail des Templiers, 82km le 21 octobre

 

Penses-tu revenir sur les Dolomiti Extreme Trail l’an prochain ?
Je ne reviendrai pas sur le Dolomiti Extreme Trail, il y a tellement de belles courses à découvrir, le monde est vaste, je préfère me fixer d’autres objectifs ! Notamment le Bikingman en Corse (700km de vélo de route), L’iron man de Nice, la CCC à Chamonix puis la Diagonale des fous à la Réunion.
Je tiens à remercier mon amoureuse qui a été d’un soutien incomparable et qui a partagé mes émotions au fil de la course, mes amis, les sponsors (Brubeck et Nutrisens Sport), mes clubs (Luccianu Athletismu et le Triathlon Club Grand Bastia) pour leurs messages de soutien et d’encouragements qui m’ont donnés des ailes.

 

Interview : Marie Cazelles

Crédit Photos : Adrien Foix

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