Via della Lana e della Seta 2018 #1

Avant de partir pour l’Italie et la narration de mon voyage dans cette belle contrée, quelques recherches se sont imposées à moi. Partir sans savoir où je pose mes pieds, très peu pour moi ! Enfin ça, c’est la théorie, en pratique ça se passe pas aussi bien en général.

Le point fait sur la destination, les Apennins, mais qu’est-ce que les Apennins ? On trouve facilement sur internet que c’est une chaîne de montagnes, facile me diriez-vous. C’est plus complexe que cela, les Apennins à proprement parler sont divisés en trois parties et, nous allons nous concentrer sur la partie visitée. Ce n’est autre que la partie la plus au Nord de cette chaîne montagneuse qui s’étend tout le long de la botte italienne. L’Apennin du Nord se situe en Emilie-Romagne et en Toscane. Paysages atypiques entre montagnes arrondies, collines environnantes et forêts encore sauvages et préservées. Voilà le décor dans lequel j’ai évolué les jours suivants allant de découvertes en découvertes.

Maintenant, un peu d’histoire, qu’est-ce que la « Via della Lana e della Seta » ? Google étant mon ami avant le départ, j’ai simplement regardé ce qu’il avait à me dire. C’est à ce moment-là que j’ai réalisé qu’il fallait dérouiller mon italien laissé à l’abandon après le lycée… En effet, seulement des pages en italien sont apparues. En survolant le résultat de la recherche, ce serait un itinéraire pédestre reliant deux cités majeures dans le commerce du textile au cours des siècles passés. Je me suis alors dit que je me renseignerai d’avantage sur place sur ce fameux « chemin ».

Les bagages bouclés, direction l’aéroport pour un départ au petit matin !

Jour 1

Difficile de se lever aux aurores pour prendre un avion ? Il n’en est rien ! L’excitation de partir à l’aventure compense le manque de sommeil, enfin je le croyais. Le premier vol entre Toulouse et Francfort avalé, le deuxième reliant Francfort à Florence s’est déroulé sans encombre jusqu’à l’atterrissage. Atterrissage difficile qui secoue et, qui réveille comme il se doit le bonhomme à moitié endormi que je suis. Premier pas en Italie sur le tarmac de Florence, je prends contact avec Luca, le contact italien qui doit me récupérer à la descente de l’avion. Quelques minutes d’attente et je fais sa rencontre, ainsi que celle de Michal (un tchèque) et Peter (un irlandais). Je me dis à ce moment là que ça va être compliqué de gérer les différents langages avec les différents accents. Michal et Peter sont comme moi venus découvrir la Via della Lana e della Seta et, Luca aura la difficile tâche de nous la faire découvrir avec l’aide de Francesco.

Les présentations faites, direction Prato, ville finale de notre périple des jours à venir mais pour le moment, il nous faut retrouver l’ensemble du groupe. Un petit restaurant typique italien sert de décor à cette rencontre. Deux athlètes du team Hoka One One italien seront de la partie, mais, la rencontre la plus étonnante vient avec Lucja Leonard et sa chienne Gobi.

Pour ceux qui ne connaissent pas Gobi laissez-moi vous éclairer ! Avez-vous déjà entendu parler de l’Ultra Trail Gobi Race ? Non ? C’est la plus longue course de trail en Chine avec ses 400kms. Dion Leonard (le mari de Lucja) a participé à cet ultra mais son histoire ne s’arrête pas là, il a fait la rencontre d’un petit chien au milieu du désert de Gobi. Ce petit chien l’a suivi tout au long de la course, Dion a partagé ses vivres avec et ils ne se sont plus jamais quittés. Il a adopté ce petit chien suite à cette fabuleuse rencontre. Gobi est une chienne des plus attachantes et très sportive puisqu’elle suit ses maîtres dans leurs trails et elle nous suivra tout le long de notre itinéraire dans les jours à venir. C’est une rencontre très émouvante quand on connaît l’histoire de Gobi.

Avec les trailers Hoka, Gobi et sa maitresse, je rencontre Vito Paticchia, qui n’est autre que la personne qui a ouvert la « Via della Lana e della Seta » enfin, qui a remis à jour son tracé au plus près de l’ancien chemin et surtout, cartographié pour que l’on puisse le parcourir aisément. Vito est aussi un passionné de sa région et connaît parfaitement l’histoire de l’itinéraire, une vraie source d’informations mais surtout une personne formidable.

Un rapide déjeuner composé d’une grande assiette de charcuterie avalé et, le premier café de ma vie englouti (oui il faut une première à tout) pour pallier au manque de sommeil, nous rallions Bologne, le point de départ, en voiture et dans la bonne humeur.

Bologne est le point le plus au nord de « Via della Lana e della Seta ». Mais aussi son point de départ. Une ville historique riche en patrimoine grâce au commerce depuis de nombreux siècles.

Enfin, nous mettons les chaussures, prenons les traditionnelles photos de groupe au départ et nous commençons notre cheminement dans le parc de Bologne. Nous longeons ensuite la rivière sur quelques kilomètres jusqu’à la tombée de la nuit. Notre point final du jour se trouve au pont de Vizzano. Un pont suspendu construit de métal et de bois qui craque et qui donne quelques frissons lorsqu’une voiture s’aventure dessus.

Francesco nous récupère au pont pour nous mener dans notre lieu de villégiature pour la nuit. Un magnifique gîte situé au sommet d’une colline environnante.

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