Un premier MDS pour JULIEN CHORIER

Julien a posé ses baskets dans le bac à sable marocain avec tout son humour décalé ! Il a testé, collé les marocains, pris du plaisir et a appris à naviguer dans les dunes. 

La suite ? Cela se lit en dessous ! 

Quelle est la  première phrase qui te vient à l’esprit à la suite de ce  MDS  2019 ? D‘autant plus que c’était ton premier MDS. 

Une superbe aventure humaine

La première étape commence, tu es en jambes, belle place. Le lendemain, les dunes de Merzouga, et cette pénalité associée à ces 45 minutes de retard. En rage contre toi ? 

Un peu, mais quand même bien content d’avoir trouvé le chemin de l’arrivée avant d’être tout sec.

Pour toi, est-ce difficile de se dire que tu t’es entraîné  et que ton objectif ne va peut-être pas être au RDV, suite à cette 2ème étape ? 

Pas forcément car je me situe parmi les meilleurs « non-marocains » donc pour moi l’objectif est atteint. Ensuite, la place en elle-même ne change pas grand chose, 8 ou 11… .

Comment as tu rebondi ? Petit coup au moral tout de même non ? Pas de soucis physiques ? 

Un peu de fatigue en rentrant, la météo n’a pas facilité les choses. Mais j’ai bien repris l’entraînement et suis motivé pour la suite, le Tchimbé raid samedi 😉

As-tu ressenti de la  concurrence ?

Oui, elle est réelle, les marocains sont un (ou 2) crans au dessus sur leur terrain. Ensuite, il y avait une belle densité d’une dizaine de coureurs.

Quelques marocains supplémentaires pour leur première fois aussi, un italien, un espagnol (Alex était déjà là l’année dernière), une femme Ragna toujours dans les parages, tes coéquipiers ? 

Les écarts sont assez faibles sur chaque étape, la plupart étaient bien préparés pour ce MDS. Merile a montré son expertise du désert. Mohamed et Lhoucine leur gestion sans faille 🙂

Qu’est-ce qui a été le plus dur ? (chaleur, sable ??)

Je pense principalement la chaleur même s’il parait que cette année était très fraîche.

Quelle étape as-tu préféré, bien géré, mal géré et pourquoi ?

J’ai vraiment aimé l’étape marathon. Le début avec une belle montée dans le sable. Ensuite, le parcours était vraiment varié et magnifique jusqu’à l’arrivée avec de belles descentes de dunes dans le sable.

J’ai également adoré la fin de l’étape longue avec un enchaînement de facteurs favorables pour moi : la fin de journée, plus fraîche, un parcours plus caillouteux et vallonné, j’ai adoré. Dommage qu’il n’y ait pas eu 20km de plus à la fraîche.

Sinon, la gestion en autonomie s’est bien passée pour moi, je n’ai pas trop souffert du sac et il ne m’a rien manqué 🙂

Faire la course pour soi est une chose. Etre en équipe se greffe dessus. Comment manager cela ?

Il s’agit d’une belle richesse pour se nourrir de l’expérience des autres et se soutenir mutuellement.

Le classement individuel prime sur l’équipe ?

Pour un bon classement par équipe, il faut 4 bons classements individuels sans abandons 😉 (ni pénalité…)

Des discussions la veille des étapes en stratégie ? 

Non, pas sur la stratégie mais sur le parcours et les difficultés à aborder pour ne pas faire d’erreurs.

Un top 15 multinationalités, qu’en penses-tu ?

Cela montre un intérêt international de la course

Les marocains sont toujours prenables ? 

Oui, réellement. Mais pas par moi 😉

Il faut soit des coureurs adaptés aux conditions du désert, soit des athlètes avec plus de marge sur eux. 

La vie au MDS est sereine et bienveillante. Quelques retours, anecdotes sous votre tente 89 ? La tente une famille ? Une organisation particulière entre vous 8 ? 

Une réelle vie de famille se met en place petit à petit avec beaucoup de bienveillance les uns envers les autres.

Après chaque étape, les premiers arrivés allaient chercher du bois, puis enlevaient les cailloux sous le tapis.

Puis le dîner avant 19h, à 20h au lit.

On s’est beaucoup enrichi mutuellement. J’ai adoré apprendre des expériences de Merile et Laurence, de Mohamed et de sa connaissance exceptionnelle du désert. Dam était toujours là pour nous faire sourire 😉 Jorge nous a démontré qu’il était encore au top.

Les anecdotes, avec le vent qui tourne dans la nuit : on s’est retrouvé à fermer la tente des 2 côtés, on était juste bloqué à l’intérieur, Laurence a du ramper pour sortir…

Un grand moment sur l’étape marathon. Laurence arrive la première au camp et pour nous rendre la pareille, commence à enlever les cailloux sur la moitié de la tente. Quand Jorge arrive, il la trouve en train de balayer la tente des voisins 😉 

Quelques mots sur l’organisation, le staff, les bénévoles. Quelques points positifs et à améliorer ? 

Une organisation très professionnelle, vraiment top. Tout est fait pour prendre soin des coureurs. Quelques améliorations à prévoir sur l’acheminement des coureurs sur le camp et la fin de la course qui se finit de manière un peu particulière. Une belle fête tous ensemble serait sympa 🙂

As-tu recommencé à courir depuis la fin du MDS ? T’es tu reconcentré déjà sur le prochain objectif ? 

Oui, quelques jours après le retour en France, en alternant avec  du vélo. La suite arrive très vite avec le Tchimbé Raid le 4 mai, le Trail de Haute Provence le 1er juin, le Trail Verbier St Bernard début Juillet; puis l’étape du tour en vélo, les Val-Thorens summit games et l’UTMB : pas le temps de s’endormir.

Que retiendras-tu de cette édition 2019 ?

Une superbe expérience sportive et surtout humaine, j’ai partagé de superbes moments dans la tente et avec les coureurs de Terre d’Aventure.

Une inscription 2020 ? 

Pas sûr, mais il y en aura certainement dans le futur.

Crédit photos :

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *