UN ENTRAÎNEUR : LUCAS MARY

MARY Lucas 30 ans
Profession et tes études : Entraîneur / Préparateur physique // Licence Entraînement et master réentraînement, DU micronutrition, et plein de formations non universitaires (running, micronutrition…etc)

Un rituel avec un dossard épinglé : J’étale toutes mes affaires par terre la veille façon “maniaque”
Une qualité : Déterminé ! Je suis plutôt calme dans la vie
Un défaut : Quand la course est jouée je profite pour discuter

Ton meilleur souvenir  : Ma première VR et première course en ski alpi, de nuit, les lumières dans la vallée, les flambeaux, l’ambiance post course
Ton pire cauchemar : La blessure qui te bloque des mois entiers
Ta course rêvée : La Pierra Menta !

Une playlist en sport ? Du gros rap US pour les fractionnés / Marley pour les sorties cool
Ta nutrition ? gourmand, un péché mignon incontournable… Nutrition et micronutrition  = pas de calorie, pas de dépense/apports, pas de comptage, pas de proportion… mais une alimentation fonctionnelle ! Mon péché : burrata / lasagne / Tiramisu !
Tes shoes ? Ton matos ?  Hoka, scarpa, trab

Depuis quand, quoi et où sportes tu ?
Ski alpi depuis mes 17 ans +/- avec comme instructeur et mentor Mathéo Jaquemoud, ami du lycée. Du trail j’en faisais avant que cela s’appelle du trail, pas vraiment de bitume ou de piste où courir dans mes Hautes Alpes. Mon terrain favori en trail et ski alpi reste les Hautes Alpes, des petits coins isolés et grandioses que je connais comme ma poche ! Sinon la Haute Savoie où je vis depuis 6/7 ans.

Tes aspirations ? Tes envies 2020 ?
Ce qui me motive pour 2020, des courses en ski alpi avec mon coéquipier, des courses de trail à partager avec mes sportifs et quelques défis montagne personnels en style alpi ou raid ! Et puis continuer à progresser bien sur !

Qu’est ce qui t’a donné envie de devenir entraîneur ?  Est ce finalement plus simple ou plus compliqué  que d’avoir un dossard ? Il faut aussi de l’entraînement ?

J’ai suivi des études de Staps en espérant avoir une passerelle pour la formation de Kiné, il en fut autrement, studieux mais pas dans le top ! J’ai continué car cela me parlait ! J’ai toujours suivi mes aspirations sans me préoccuper des débouchés car dans cette filière entraînement peu nombreux sont ceux qui en vivent vraiment par le futur… Du travail, des rencontres et du travail m’ont permis de faire ce que j’aime aujourd’hui. J’ai pris les portes qui s’ouvraient, j’ai foncé. Après 5 ans en tant que préparateur physique en centre médical et sportif je suis reparti de zéro pour retrouver un sens plus profond dans mon travail et le faire à ma façon, garder du plaisir, rester curieux.

As-tu besoin des deux et est-ce complémentaire ou indissociable ?
C’est encore plus gratifiant de faire réussir une personne à s’accomplir dans son projet sportif et de s’épanouir sur ce chemin que de le faire pour soi même je trouve. C’est ça mon moteu.. Mais c’est vraiment plus simple de mettre un dossard que d’entraîner.

Tes coaching se font sur la durée ? Planning avec tes sportifs ? Quelle discipline ? Quel type d’athlète ?
Je n’envisage mes suivis que sur du moyen à long terme car c’est seulement dans cette optique que je peux faire passer mes messages, que mon coaching prend son sens. Le but n’étant pas de créer une codépendance malsaine mais bien au contraire, d’accéder à l’autonomie. Il y une grande part d’éducation, d’apprentissage, de répétitions, d’intégration pour que le travail prenne sens pour le sportif. Sinon tu balances le même programme à tout le monde et c’est plié ! Pas mon style…
Mes disciplines de prédilection : running, trail, ski alpi et bien sur préparation physique et réentraînement. Du débutant à l’élite !

Un coaching différent que d’autres, tu peux m’expliquer ce qui est important pour toi. Un coaching made in Lucas, cela consiste à quoi ? Les incontournables ?
Aujourd’hui tu peux faire 5 jours de formation fitness ou autre et entraîner des personnes. Moi j’ai fait 5 ans dans l’entraînement, travaillé en médical centre sportif (entre autre), je me suis tourné vers la micronutrition et vers de nombreuses formations annexes pour tenter de comprendre comment le corps fonctionne. Et malgré tout cela, “je ne sais pas”, pas tout, mais j’ai développé des clés de compréhension qui me permettent d’être un peu plus dans le juste…
Puis, je ne travaille jamais mieux que quand je suis en accord avec moi même, que je suis mes aspirations et que je garde du plaisir à faire ce que je fais, quitte à faire moins, ce n’est pas l’argent qui me motive.
Enfin, sans eux (mes sportifs) je ne suis rien. Entraîner c’est “dealer” avec de l’humain, c’est du partage dans la joie, dans la douleur, dans le stress du départ ou l’euphorie de la ligne d’arrivée.
Une approche scientifique, de la curiosité, du plaisir du partage !

Quels exercices indispensables ?
Une petite réflexion introspective : qu’est ce que je veux vraiment ? Qu’est ce qui brûle en moi ? Quels sont les freins que je rencontre ?

Si en une phrase tu devais inciter les sportifs à venir se faire coacher par toi ?
Là où il y a une volonté, il y a un chemin.

Rédaction, texte recueilli par Carole PIPOLO

Photos : Facebook Lucas Mary 

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