Trail du Ventoux : récit d’une course mythique

Comme chaque saison depuis 20 ans, l’Ergysport Trail du Ventoux ouvre la saison estivale. Un rendez-vous pétillant et sportif avec l’eau minérale naturelle St -Yorre, partenaire officiel !

Culminant à 1 912 m, le sommet du Mont Ventoux est symbolique de la Provence. Surnommé le Géant de Provence ou le mont Chauve, il est le point culminant des monts de Vaucluse et le plus haut sommet du Vaucluse.

Récit d’un évènement outdoor incontournable, vu de l’intérieur !

Trail du Ventoux : une 20e édition dans un panorama d'exception

Du 12 au 13 mars, a eu lieu la 20e édition avec 3 formats de course, 27 km, 46 et 72 km. Et comme chaque année, les inscriptions affichaient complet !  

Le trail du Ventoux, le fameux, le mythique comme ils l’appellent à vélo !

Pour l’avoir déjà gravi à plusieurs reprise et par toutes les faces, j’ai prévu cette année et un peu à la dernière minute d’aller le dompter baskets aux pieds !

La partie sommitale est intégrée au réseau européen des sites écologiques Natura 2000 où des actions pour la préservation de la biodiversité sont menées. Le sommet bénéficie d’un arrêté de biotope, car cette montagne en avant des pré-Alpes constitue une barrière climatique très méridionale.

Au passage un grand merci à la Team St Yorre d’avoir pu m’offrir cette opportunité avec un dossard, donc m’en voilà ravi et bien motivé.

Quelques mots sur l’eau du sportif !

Riche en minéraux – 4 774 mg/litre, St-Yorre est l’eau des sportifs avant, pendant et après l'effort !

L’eau minérale naturelle St-Yorre et l’Ergysport Trail du Ventoux, de plus en plus fort !

Depuis plus de 7 ans, St-Yorre est partenaire de l’Ergysport Trail du Ventoux. Rassemblant de nombreuses élites et encore plus d’amateurs voulant bien débuter la saison, St-Yorre est aux côtés des coureurs, pour bien commencer la saison !

Ici au Mont Ventoux, les conditions peuvent rapidement changer. Il peut faire chaud ou très froid, avec de la neige, et le vent peut souffler très fort. C’est un trail de montagne et les coureurs peuvent rencontrer des conditions hivernales très sévères, avec des différences thermiques très importantes entre la partie basse et la zone se situant au-dessus de 1500 m. Ou avoir trop chaud !

Dans ces conditions, bien s’hydrater, est l’une des conditions pour fouler les pierriers du sommet. 

Les coureurs pourront compter sur St -Yorre sur les ravitaillements avec toujours une attention particulière pour le tri sélectif des bouteilles et des déchets.

L’eau minérale naturelle naturellement gazeuse St-Yorre est largement reconnue et appréciée des sportifs car il est important de choisir une eau adaptée à leurs besoins.

St-Yorre se distingue particulièrement des autres eaux minérales par sa richesse exceptionnelle en minéraux. Elle apporte naturellement et de manière conséquente du bicarbonate de sodium (plus de 4 g par litre). Le bicarbonate de sodium est reconnu pour son action anti acide.

Place à la course !

Comme évoqué précédemment, j’ai pu obtenir un dossard de dernière minute pour aller me mesure au géant de Provence au milieu d’un plateau très dense, l’occasion de voir si les entraînements des semaines précédentes ont payé ! 

L’occasion aussi de partager l’évènement avec les amis Nico et Marion et ainsi faire une belle sortie longue en guise de prépa pour le trail des reculées dans mon Jura qui aura lieu début avril.

On logeait pas très loin, rdv une petite heure avant le départ histoire de croiser quelques têtes connues et bien s’échauffer.

Quelques foulées avec Marion qui  n’est pas venue ici pour acheter du terrain, elle est en grande forme et j’espère que ça paiera. 

On se rapproche doucement de la ligne, un check, un hug, Marion se dirige vers le SAS élite, je m’insère un peu derrière et on patiente avant qu’ils lâchent les fauves ! 

1, 2, 3… Partez !

Le départ est rapide pour un 47 bornes, mais je ne m’affole pas je suis là pour profiter un max et donner le meilleur de moi-même sur un tel format, mais sans pression.

La pente s’élève rapidement, je cours au maximum, je remonte quelques coureurs et  les sensations sont bonnes. On va grimper et prendre de la hauteur jusqu’au ravito km 14, sur des chemins un peu techniques, mais qui se courent bien.

1er stop le temps de se ravitailler rapidement, boire St Yorre évidemment, recharger les flasques et repartir pour 2 bornes de grimpette encore.

On arrive au 16e km avec 1 300 m D+ dans les pattes déjà… bouclés en 1h45 environ, plutôt satisfait de cette première partie.

Sur la partie la plus haute, nous avons rencontré un peu de neige et quelques belles rafales de vent, mais on s’y attendait

Place à la descente sur un chemin enneigé, l’occasion d’allonger la foulée. Ça fait du bien. Je remonte sur quelques coureurs, les sensations sont bonnes. On approche rapidement du 20e km à cette allure. 

On choppe un petit single en descente assez escarpé et glissant avant de se relancer dans la prochaine ascension.

Passage au 21ème km où je croise mon ami Nico qui est là pour l’assistance de sa douce Marion, quelques encouragements qui font du bien, puis c’est reparti dans la bosse.

On montera sur des chemins assez larges, la météo n’est pas si cata, il fait frais, léger vent mais supportable. 

Nous arrivons au pied d’une belle bosse à découvert, où l’on voit au loin les coureurs grimper au milieu des cailloux de Provence. 

Cette bosse est raide, je marche activement, je remonte, je reste au contact des coureurs de devant.

À l’assaut du Ventoux

Puis on arrive progressivement au sommet, mais pas celui que tout le monde attendait, car à cause d’un épisode Cévénol des jours précédents, l’organisation a décidé par précautions de shunter le sommet et nous faire passer juste en-dessous. 

On rejoindra une petite portion de route que je reconnais bien, entre le sommet et le chalet Reynard.

Le public est là à nous encourager. Il y a du vent et l’air est assez frais, merci à eux. Je passe tout droit devant le ravito en eau. Je ne veux pas perdre de temps. Je ferai mon stop au prochain km 32 environ.

La suite est en descente, mais pas trop technique, l’occasion de bien dérouler et de soigner le chrono. 

J’arrive progressivement après une succession de petites relances au ravitaillement, le dernier, l’occasion de refaire le plein d’énergie. 

On est à un peu plus de 2 000 m de D+, il reste 15 km environ. Je suis dans les temps, les jambes commencent à piquer, mais aucun signe de fatigue notable, plutôt rassurant.

Je file, la suite sera une alternance infinie de relances, de petites bosses, de descentes au milieu des pins et des buis, ainsi que quelques rochers à passer.

Je regarde régulièrement la montre, les km défilent mais le D+ n’en fini pas. On nous avait annoncé 2 100 m D+, les 2 300 m sont passés.

Je reste focus et concentré, ça fera du D+ dans les pattes ça n’est jamais perdu !

Trail du Ventoux : un finish corsé

La fin approche, on débouche sur une petite route que je reconnais qui annonce l’arrivée. Mais les organisateurs nous ont gâtés en nous gratifiant d’une dernière petite bosse à quelques hectomètres de l’arrivée. 

Le public est là à nous encourager. Je passe cette bosse en me forçant à courir un max, puis place à la relance avant de voir Nico au loin qui m’attend derrière la ligne que je franchirai après 5h47′ d’effort, pour arriver à bout des 47,7 km et ses 2 600 m D+ !

Je me classe 183/921 finishers, plutôt très satisfait, avec de très bonnes sensations.

Direction la petite bière de récup et le repas d’après course, retrouver Marion qui se classera 4e chez les filles en 4h42′ ! 🙂

Après quelques gorgées de St Yorre pour réhydrater la machine, place à une bonne douche avant de remonter à la maison.

Encore merci St-Yorre et merci évidemment aux bénévoles sans qui on ne pourrait prendre autant de plaisir sur les sentiers ! 

Trail du Ventoux : récit de course

Et vous, vous avez déjà gravi le Mont Ventoux ? Venez nous le dire en commentaire !

 

Rédaction et photos : Greg

 

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2 commentaires

  1. Pas un mot sur l’organisation qui vous a accueilli . Merci

    1. Bonjour Mr Jaulin dans mon article j’ai remercié les bénévoles ça englobe toute l’organisation.
      Mon éducation fait que je sais être reconnaissant et sais reconnaître le travail que font tous ces bénévoles toute l’année pour nous organiser ce genre d’événement.
      Sachez aussi que durant la course j’ai régulièrement remercié les personnes aux ravitos et j’ai su apprécier la générosité ainsi que la gentillesse des personnes qui nous ont accueilli lors de la remise du dossard. Nous avons d’ailleurs été gâtés. Je ne peux pas tout détailler dans un article qui traite de la course, qui la met en avant à travers ces paysages et cette ambiance si particuliers qui nous invitent à revenir. Je me devais aussi de mettre en avant St Yorre qui m’ont gentiment offert le dossard.
      Mr Jaulin croyez en ma reconnaissance pour tout ça.
      Sportivement
      Grégory CHAMBERLAND

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