Il est acquis aujourd’hui pour les sportifs que l’entraînement doit se faire avec un professionnel. Cela est vrai aussi bien pour les pros, sportifs de haut niveau qui sont suivis par un entraîneur que pour les amateurs. Mis à part le physique et la technique, il est un domaine qui intéresse de plus en plus de sportifs : la préparation mentale. C’est une des raisons qui font qu’aujourd’hui nous partons à la rencontre d’Alexandre Alves, Préparateur Mental, ou Coach Mental.
Alexandre Alves, peux-tu te présenter ?
Je suis Alexandre Alves, coach ou préparateur mental. J’ai suivi une formation en STAPS, et depuis 10 ans environ, je travaille avec des personnes en rééducation fonctionnelle. J’exerce mon activité principalement entre l’Ain, le Jura et la Suisse.
Par ailleurs, il se trouve que je suis sportif moi-même, pratiquant de sports outdoor : trail, ultra, raid multisports…
J’ai ainsi suivi les formations nécessaires pour devenir préparateur ou coach mental, à destination des sportifs. Et je continue à me former régulièrement pour être à jour sur les nouvelles techniques et les nouveaux outils.
En quoi consiste le métier de préparateur mental ?
Il s’agit d’arriver à donner les clés de compréhension de leurs problèmes à des sportifs. C’est à dire leur apprendre à devenir autonomes dans les pratiques et les usages des outils afin qu’ils puissent optimiser leurs performances.
La préparation mentale est un entraînement qui consiste à développer les habiletés mentales et cognitives dans l’objectif d’optimiser la performance personnelle du sportif tout en favorisant le plaisir de la pratique et l’autonomie.
Le but est de réussir à optimiser le potentiel d’un sportif, de réussir à faire fonctionner ensemble la tête et les pieds.Ce n’est pas le préparateur mental qui va donner les réponses. Je fais en sorte de les mettre sur le chemin qui permet d’arriver à trouver les réponses. En effet, il peut y avoir une même problématique, commune à plein de sportifs, mais la réponse à y apporter sera propre à chacun
Quand doit on recourir à la préparation mentale ?
Cela ne résulte pas forcément d’une situation problème. Mais plutôt d’un questionnement : comment faire pour être encore plus performant ? Aujourd’hui un sportif peut se dire qu’il maitrise la technique, mais qu’il lui manque une approche mentale de sa discipline. L’idée de maitriser l’aléa psychologique est une approche fondamentale pour le sportif de haut niveau.
Par exemple, on entend souvent en biathlon l’expression « pensées négatives ». Le travail d’un coach mental et de son athlète consiste justement à essayer de transformer ces pensées négatives et en pensées positives. C’est à dire se concentrer sur la technique, en visualisant le geste optimum pour arriver à un résultat optimum. Ce qui est vrai pour les sportifs de haut niveau l’est aussi pour les sportifs amateurs.
Quels sont les axes de travail ?
Le sportif sait que pour performer il y a nécessairement un volume d’entrainement. Pour l’aspect mental, c’est exactement la même chose. Afin de progresser dans ce domaine, il faut exercer le muscle sollicité : le cerveau. L’athlète doit déjà être conscient que la préparation mentale nécessite un investissement en temps de sa part.
Une fois cette prise de conscience effectuée, nous pouvons commencer à travailler les outils et techniques qui permettront d’optimiser la performance.
Par exemple, on va travailler sur de l’imagerie, de la visualisation, du travail d’objectifs clairs, le renforcement du dialogue interne positif. La relation sportif-préparateur va également permettre de travailler la gestion des émotions, du stress et de la motivation.
Comment se passe la collaboration avec un préparateur mental ?
Le process commence avec une prise de contact, sans engagement de l’un ou de l’autre. Le feeling est un élément important de la relation. Il faut généralement compter une dizaine de séances de 1 à 2 h afin de développer et balayer les outils et techniques nécessaires. Les entretiens peuvent se faire soit en visio, soit en présentiel ou même par téléphone. Tout dépend de la distance et des disponibilités.
Ensuite, le contact est gardé. Je peux me déplacer également sur les sites d’entrainement et ou de compétition, afin de promulguer des conseils en contexte. Cela nécessite de ma part une bonne connaissance du sport pratiqué. C’est pourquoi je me documente et me renseigne sur le sport, afin de parler le même langage que le sportif.
Dans quelles disciplines peux-tu apporter tes compétences en préparation mentale ?
Aujourd’hui, grâce à mon expérience personnelle, je suis bien compétent sur le biathlon, le volley, le cyclisme et le trail. Je collabore d’ailleurs déjà avec des sportifs ou des clubs dans ces différents sports. Mais comme je l’ai souligné plus haut, je suis capable de collaborer dans d’autres pratiques. Je me renseigne vraiment sur la pratique concernée afin de pouvoir arriver à parler la même langue, utiliser le bon vocabulaire, comprendre parfaitement ce qui est attendu dans la discipline concernée.
Si vous souhaitez vous adjoindre les services et conseils d’un préparateur mental, n’hésitez pas à prendre contact avec Alexandre qui saura répondre à vos questions. Il suffit d’aller faire un tour sur son site, mental-haut.
Rédaction : Jean-Seb
Photos libres droit d’auteur : pixabay.com
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