Petzl BINDI : petite mais pas que

Sur le marché de l’éclairage de type frontale, les marques et les modèles ne manquent pas, un des précurseurs dans les produits d’éclairage Petzl propose une lampe frontale ultra-compacte tenant dans le creux de la main : la Petzl BINDI.

Les débuts des lampes frontales Petzel

L’aventure Petzl a commencé avec la passion de Fernand Petzl pour la spéléologie, passion au service de laquelle il a su mettre ses talents d’artisan. Une expertise est née pour la conception et la réalisation de solutions pour monter, descendre, s’assurer et progresser dans l’obscurité.
En 1970, les premiers produits marqués « Fernand Petzl » sont fabriqués dans un atelier de Saint-Nazaire-les-Eymes (Isère, France). En 1973, a lieu la mise au point de la première lampe frontale Petzl pour l’alpinisme.

Petzel Bindi, quèsaco ?

Après la Tikka, Petzl fait encore un clin d’œil à l’Inde avec sa frontale Bindi. Le mot « bindi » est tiré du mot sanscrit « bindu », qui signifie la « goutte ». Traditionnellement, il symbolise le troisième œil mystique d’une personne et son rapport avec le principe universel de la création. C’est un symbole de conscience, de bonne fortune et de festivité. On dit que le centre du front d’une personne est un des points de pression les plus importants sur le corps humain. Donc, les bindis ont été créés pour concentrer notre attention sur ce point particulier. Ces maquillages particuliers sont aussi appelés « sindur », « tikka », « tilak », … selon la langue utilisée … sur leurs fronts.

Spécifications

Puissance : 200 lumens max (ANSI/PLATO FL 1)
Poids : 35 g batterie incluse (rechargeable par Micro USB B)
Alimentation : batterie rechargeable 680 mAh
Étanchéité : IPX4 (résistant aux intempéries)
Fourchette de prix : 35 – 50 €
Garantie : 3 ans ou 300 cycles de charge

Une petite LED en face avant de la BINDI indique la charge de celle-ci. Si la couleur est rouge, la lampe est chargée entre 0 et 33 %, orange entre 33 à 66 % et enfin verte, entre 66 et 100 %.

Performances d’éclairage :

  • Blanc Max Burn Time : 6 lm – distance 6 m – autonomie 50 h
  • Blanc Standard : 100 lm – distance 23 m – autonomie 3 h
  • Blanc Max Power : 200 lm – distance 36 m – autonomie 2 h
  • Rouge Proximité : 1 lm – distance 2,5 m – autonomie 33 h
  • Rouge Clignotant : visible à 400 m pendant 200 h.

Prise en main de la Petzl Bindi

Ce que j’ai remarqué tout de suite, c’est sa petite taille et sa légèreté, après un passage sur la balance, Petzl n’a pas menti seulement 35 g batterie incluse, donc catégorie poids plume pour cette frontale.
Un petit bouton unique avec un simple appui court pour faire défiler les 3 modes, pour l’éteindre (après environ 5 s sur un mode), un autre appui bref. Une pression prolongée permet de passer en mode rouge. Concernant ce petit bouton, il est vraiment petit, avec des gants la manipulation n’est pas aisée.
Le système de serrage est basique, un cordon réfléchissant doublé sur le devant, un bloqueur à l’arrière et c’est tout, le minimalisme à l’état pur.

Le maintien de la lampe Bindi

Quelles que soient les conditions météo, je cours avec une casquette. De nuit, je la mets à l’envers, et de ce fait le corps de la lampe frontale se trouve sur l’attache de la casquette. La BINDI s’ajuste parfaitement au niveau de la fermeture type scratch, ce qui procure un maintien supplémentaire et évite tout mouvement de celle-ci.

Je l’ai également testé directement sur la tête, mais je ne suis pas fan. Le corps plastique de la BINDI est assez dur et me provoque un inconfort au niveau du front. Afin de jouer sur la pression sur le crâne, le bloqueur à l’arrière est vraiment pratique. Enfin, une fois en place, la BINDI se fait oublier, normal vu sa masse…

Sur le terrain

Les premiers kilomètres se sont déroulés en ville. Dans cet environnement urbain, le mode 6 lm (autonomie max) est surtout utile pour être vu, car avec cette faible puissance, je n’éclaire même pas la pointe de mes pieds. L’avantage de ce mode permet de ne pas aveugler les passants et autres sportifs que l’on peut croiser.

Pour la suite, direction les chemins (et la vraie nuit noire), et test des deux autres modes : 100 et 200 lm. La Petzl Bindi fait bien son boulot. Elle éclaire suffisamment, le faisceau est assez large et le blanc est assez blanc ! Le réglage vertical pour la distance d’éclairage est rapide et facile, en revanche, les portées annoncées de 23 m et 36 m me semble erronées. Je pense que 15 m et 25 m seraient plus juste. Comme mentionné, lorsque que l’on reste dans un mode plus de 5 secondes, un nouvel appui court sur le bouton éteint la frontale. C’est un peu dommage, car on se retrouve donc dans le noir…
Il est certain que pour faire un ultratrail, la Bindi n’est pas la frontale qu’il vous faut. Comme mentionné par Petzl, l’autonomie se situe entre 2 et 3 h grand maximum. Même sur des sorties en forêt seul, il faudra être vigilant pour ne pas se retrouver coincé.

Les petits plus

Pour éviter d’allumer la BINDI par mégarde, celle-ci possède une fonction mécanique de verrouillage. Il suffit de la faire pivoter sur son axe, et hop le tour est joué.
Le cordon permet de la porter autour du cou (bizarre pour une frontale) ou de l’accrocher dans une tente, ou autre. Comme elle pivote, on peut ainsi éclairer la zone désirée.

En conclusion

Cette frontale est donc destinée à la plupart des coureurs pour des sorties courtes, plutôt en ville et zones urbaines. Elle sera également adaptée pour aller gambader dans les bois, à condition de faire attention au timing.

Rédaction : Carlos

Crédit photos : PETZL

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Sources : https://www.petzl.com/ & https://www.couleur-indienne.net/Le-Bindi-symbole-de-l-Inde_a3.html

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