Raid La Saharienne : à la rencontre de Dounia Coesens

Outdoor and News est allé à la rencontre de Dounia Coesens, participante au raid la Saharienne. Place à l’interview !

Nom : COESENS 

Prénom : Dounia 

Profession : Comédienne 

Âge : 31 ans 

Je crois que le but du raid la Saharienne est de le faire en binôme et de soutenir une association ? 

Oui exactement, depuis que je participe au Raid La saharienne, je suis en binôme avec Emmanuelle Boidron, le raid a permis de consolider notre amitié ! Je ne changerai pas de partenaire pour rien au monde !

Les participantes doivent choisir une association à défendre par binôme. Il y a un prix pour les 3e du classement final, qui revient aux associations qu’elles auront choisies.

Mais il y a aussi 3 équipes qui sont tirées au sort et qui auront le même prix pour leur association. Ce qui colle bien avec la mentalité du Raid la saharienne car le but n’est pas de gagner, mais c’est avant tout de se surpasser individuellement. L’important reste de participer et d’aller au-delà de ses limites pour l’association que l’on défend. 

Quel est votre sport de prédilection ?

Honnêtement, je n’ai pas trop le choix ! Vivant à Paris je privilégie le running plutôt que le canoë !

Depuis combien d’années participez-vous au raid la Saharienne ?

Avec Emma on a participé à 4 éditions du Raid, donc depuis 4 ans. Cela nous a permis de découvrir des pays magnifiques comme l’Equateur, La Sardaigne, L’Afrique du sud et le Costa Rica. 

Pourquoi cette course vous motive ? 

Lors de la première édition, ça a été difficile pour moi. Je n’étais pas sportive et pas du tout préparée, et surtout je n’avais pas la force mentale pour vivre cette expérience. Mais d’épreuves en épreuves, on renforce notre mental et j’étais fière de passer la ligne d’arrivée en ayant pris du plaisir.

On se rend compte qu’on peut accomplir ce qu’on pensait impossible. On surpasse nos limites. Quand on rentre chez nous, tout paraît plus facile, on se sent plus forte.

Et cette course me motive aussi par la qualité de ses bénévoles et organisateurs, l’ambiance est géniale et ils sont aux petits soins pour les concurrentes, c’est avant tout une aventure humaine de folie. Même entre filles sur la course, il y a beaucoup d’entraide, peu sont là juste pour la compétition. 

Votre meilleur souvenir sur cette course ?

Il y en a tellement ! Les moments avec tous les bénévoles après les épreuves, et ces fous rires avec ma partenaire notamment en canoë car ce n’est clairement pas notre sport de prédilection et il y a souvent des problèmes de coordination !

Mais je crois que mes meilleurs souvenirs sont les « surprises » préparées par l’organisation. En Afrique du sud par exemple, nous savions que nous allions dormir hors du camp de base pour une nuit et surprise, le camp était magnifique et situé dans des dunes de sable blanc. 

Votre pire souvenir ? 

Le soleil à vélo que j’ai fait en Equateur. Ce n’est pas tant la chute, mais j’ai été blessée au bras et les épreuves d’après étaient compliquées avec ce handicap. J’ai dû abandonner une épreuve. 

 

Combien de temps accordez-vous à la préparation physique en amont de la course ?

Je ne suis pas très régulière dans le sport au long de l’année. Je me prépare donc environ 2 mois avant le début de la course. C’est un peu ma carotte pour me motiver à faire du sport ! 

Serez-vous sur la ligne de départ cette année ? 

Je l’espère ! Il faut que les partenaires suivent. On croise les doigts chaque année avec ma partenaire ! 

Une course que vous aimeriez faire ?

On the road a game ! Ce n’est pas une course très sportive. C’est à mi-chemin entre voyage-mystère et voyage- aventure. La destination du voyage est gardée secrète jusqu’au jour du départ.

Les équipes doivent, sans jamais se séparer et en totale autonomie, relier différents points d’une zone géographique, avec un budget fixé par l’organisation, et réaliser des challenges culturels, gastronomiques, géographiques…

Pour se nourrir et se loger, il faut oser la rencontre avec les habitants, car le budget est limité et eux seuls peuvent nous aider ! 

Votre modèle de shoes ?

Running : Hoka one one 

Trails : La sportiva 

Qu’est-ce qui ne vous quitte jamais sur une course du Raid ? 

La volonté de finir !! 

Que vous apporte le sport ? 

C’est un exutoire. Je me sens en meilleure forme physique et mentale. Le sport m’aide à gérer le stress au quotidien et à me surpasser. 

Et enfin comment avez-vous vécu le confinement ? Vous avez pu vous entrainer ?

 Très bien, j’étais chez ma sœur dans le sud, j’ai pu aller courir au début mais je n’ai pas eu assez de volonté.

Rédaction et interview : Henry CROITECOUR

Photos : La Saharienne et FB 

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