Julien Chorier : mon Lavaredo

Un Lavaredo Ultra Trail en demi-teinte
Avec les Dolomites italiennes pour terrain de jeu, cette première grosse échéance internationale de la saison s’annonçait grandiose. Pourtant, ces 120km autour des « Tre Cime » ne se sont pas tout à fait passés comme je l’aurais aimé. Retour sur ce Lavaredo Ultra Trail 2017.

– UN PLATEAU INTERNATIONAL  –

Qui dit manche de l’Ultra Trail World Tour, dit forcément plateau d’athlètes internationaux. Malgré la concurrence de la Western States et du Marathon du Mont Blanc le même week-end, cette épreuve-phare du calendrier s’annonçait très relevée. C’était aussi l’occasion de se retrouver entre athlètes pour des animations avec quelques partenaires, notamment Compressport, partenaire de l’événement.

– DÉBUT DE COURSE DIFFICILE –

Arrivé sur place confiant quant à ma forme au vu des dernières courses de préparation et des sensations des derniers jours, cet ultra était une échéance importante de ma saison, même si je n’avais plus trop de repères sur une telle distance.

Les 120km et 5850m de D+ du Lavaredo Ultra Trail sont globalement assez roulants, avec de nombreuses pistes où l’on court sans relâche. Seul le dernier tiers de course est plus technique. Je m’attendais donc à une course usante.

Départ vendredi à 23h. Dès le premier kilomètre et la première montée, j’ai senti que les jambes ne répondaient pas très bien, comme bridées. Une longue journée s’annonçait !

Après le premier tiers de course, conscient de mes armes du jour (environ 25ème après 40km), j’avais dû rapidement changer d’objectif, et me suis mis dans l’état d’esprit definir quoi qu’il arrive afin de conjurer le sort par rapport à l’an passé.

– UN FINISH RASSURANT –

A partir du 50ème kilomètre, accompagné de Rémi Berchet, je suis revenu progressivement dans le top 20 puis, à la faveur de bonnes montées, dans les 15 premiers.

Malgré une petite erreur d’aiguillage qui m’a coûté 5 minutes, j’ai mis à profit mon expérience de ce type d’effort pour ne rien lâcher, en continuant à m’alimenter correctement. Je savais que les 40 derniers kilomètres, plus techniques seraient plus à mon avantage. Et c’est justement à partir du km 80 que j’ai enfin retrouvé une allure correcte.
Les ultimes kilomètres, cassants, m’ont permis de grappiller encore quelques places et d’accrocher le top 10.

Alors, évidemment, je n’étais pas venu pour cela et mes ambitions étaient toutes autres. Mais malgré ces sensations médiocres, ma gestion de l’effort et ce dernier tiers de course sont plutôt positifs pour la suite.

Un grand merci à Carole Pipolo (Outdoor and news) pour son soutien et son assistance tout au long de la course.

Après quelques jours au calme, mon mois de juillet sera orienté triathlon avec l’IronMan de Nice, mais aussi préparation de l’UTMB avec un stage Allibert sur le Tour du Mont Blanc.

Je vous dis à bientôt.

Julien

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