L’Altra One V3 est mon modèle préféré de la marque américaine. C’est la version route « race » de la gamme. Cette running est celle où il y a le moins d’amorti, ultra souple. La marque est connu pour son drop zéro et sa toebox mode« Crocs ». Ce chausson offre un véritable et intéressant travail proprioceptif. La One est parfaite pour les coureurs ayant une bonne technique de course et un pied puissant. Idéale également pour les séances de piste. Cette V3 ou version 3 ouvre le renouveau de ce modèle en 2017. Coloris claquant, look agressif et amorti de 23 mm. Elle n’a rien à voir avec sa petite soeur la 2.5. Modèle un poil plus lourd mais plus renforcé, mesh plus solide et semelle plus robuste (moins tendre), voici notre test outdoor.
Altra One V3 : détails techniques
- Utilisation idéale : Course sur route, compétition, entraînement en fractionné
- Amorti: Léger
- Poids : 215 g
- Plateforme : FootShape™ Toe Box et l’amorti Zero Drop™
- Épaisseur de la semelle : 23 mm
- Semelle intermédiaire : EVA™ et Innerflex™
- Semelle extérieure : FootPod™ Outsole
- Semelle intérieure : 5 mm
- Empeigne : Mesh à séchage rapide Quick Dry™
- Prix : 130 €
Un test sur toutes surfaces !
J’ai pu apprécier les capacités de cette running sur tous les terrains.
C’est une chaussure de route efficace sur le bitume, la piste, le synthétique avec un rendu dynamique vers l’avant.
La structure de la chaussure One V3 est étudiée pour une pose de pied avant ou médio, ce qui rend la foulée plus efficace et limite la fatigue.
Mais elle est aussi efficace sur des sols typés trail (sable, pistes avec peu de cailloux).
Attention toutefois à la stabilité : le pied est bien tenu par le laçage efficace, mais avec sa tige basse du chaussant, la cheville peut vite partir.
Une excellente routière, un amorti dynamique, renforcée sur le devant du chaussant et une semelle plus robuste à l’usure, confort du chausson : cette Altra One V3 sera un véritable atout pour les grandes courses de cette fin de saison.
Avant d’attaquer ce test, je ne savais pas si je pourrais effectuer le moindre kilomètre suite à une inflammation sous les talons !
Déjà plus de 200 km de fait sur des terrains variés avec cette chaussure running et la douleur a presque disparue. La chaussure n’a presque pas bougé dans sa structure.
La légère déformation du chausson et de la semelle est principalement due à une utilisation un peu extrême (chemins accidentés marocains) qui exige de rattraper la stabilité et de forcer sur la structure ! Mais pas d’usure prématurée de l’amorti et du mesh. Elle va pouvoir encore encaisser le double de km facile…
Rédaction et photos : Stéphane Decressac
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