LA PARISIENNE : une première pour ISABELLE

Qui l’eu cru ! 
il y a 16 mois, mon mari s’est lancé dans la course à pied avec un club de Running. Je le soutenais partout,  aux entrainements, aux courses de 5km, 10 Km, 20 km, semi marathon puis le graal,  le marathon de paris du 08 avril 2018.
J’ai fais 15 km durant les 3h’41 de marathon de mon mari, les Champs Elysées, Bastille, Passy, Porte d’Auteuil et avenue Foch. J’étais vidée mais là je me suis dis ma fille “Cela serait bien que je cours moi aussi”. C’est excellent pour la santé et je passerai plus de temps avec mon mari avec une activité commune. Le week end suivant direction une boutique spécialisée dans les accessoires de Running.

La paire de basket adaptée à ma morphologie – Ok j’avais déjà – J’ai juste à les dépoussiérer.
Une tenue de Running OK trouvée
Une bonne play list OK chargée
Le livre d’Estelle Denis “Demain je m’y mets (vraiment)”
C’est PARTI ! 

Objectif 1 : Courir 10 mn, 20 mn, 30 mn. 30 ans sans activité sportive dur dur – Ce n’est pas facile, il est nécessaire de récupérer du souffle et de l’endurance.

Objectif 2 : S’inscrire à une course de 5km.  La foulée des iles – Course avec une chaleur écrasante ce 1er juillet. 34’mn13 , et …..un T punch – accra à l’arrivée.

Objectif 3 : Continuer à gagner de l’endurance , 35 mn 40 mn 45 mn et la course la Parisienne est arrivée
7km, encore un challenge et une motivation supplémentaire. Un grand merci.

Entrainement compliqué avec la chaleur Corse puis la canicule parisienne. Je ne baisse pas les bras, le vélo d’appartement, le ventilateur et un bon film c’est parti pour 1h de cardio. Les soirées deviennent respirables. Direction le lac de la porte de jaune.  7 km atteint à peine 10 jours avant “La parisienne 2018”. Petite sortie avant la Parisienne mais sans forcer. Petite douleur à la cheville droite qui titille

Je reçois un mail à imprimer pour retirer mon dossard. La pression monte. le grand jour arrive. Là, cela devient du sérieux. C’est la 1ière course avec un système de SAS et une foule bien plus conséquente que ma course de 5km.
On se concerte avec “Les panthères roses de Vincennes” quant au SAS de départ. SAS ROSE comme les panthères.

Le mois du rose est habituellement en Octobre pour les manifestations pour la lutte contre le cancer. Avec “Les panthères roses de Vincennes” et mon mari, nous lançons les évènements avant. C’est pour la bonne cause et il est nécessaire d’y participer.

Nous vivons dans un monde où nous connaissons malheureusement au moins une personne atteinte d’un cancer.
Pour ma part, c’est mon beau frère, une amie du lycée et l’épouse d’un de mes collègues. Cela n’est peut-être pas grand chose mais le fait de participer à ces manifestations, permet d’apporter ma petite pierre à l’édifice de la recherche.

Vendredi 7 septembre :

Je suis allée chercher mon dossard après le travail. Organisation sympathique. Je suis restée plus d’1heure dans le village.

Samedi 8 septembre :

Pour ne pas stresser, mon mari et moi même sommes allés à un salon gastronomique. Super, la marche à pied, trépigner, faire du sur place. cela m’a fatigué.
J’ai préparé mon dossard, mes épingles, mon bracelet, ma tenue “panthère rose”, ma gourde et ma pate de fruit pour la manger en cas de départ tardif. Diner léger mais avec des sucres lents. Coucher 10h.. J’ai très mal dormi. L’appréhension de la course, du parcours inconnu, de la foule immense et la température annoncée HIC. J’adore la chaleur mais pour la course à pied, cela m’indispose quel que peu.

Dimanche  9 septembre :

Lever 6h15, petit déjeuner léger, une douche et c’est parti.
Je revêt ma tenue de panthère rose customisée par mes soins puis 15 mn de marche pour récupérer le métro Chateau de Vincennes et le point de rendez vous avec les filles.

Arrivée 8h30 , l’entrée dans le SAS s’effectue dans 1h, consigne, pause photo  pour se détendre mais toujours cette petite appréhension.

9h20 : Toute l’équipe se dirige vers le SAS et commence l’attente, encore l’attente, toujours l’attente. J’ai donc mangé ma petite pâte de fruit pour éviter d’avoir un coup de mou.

Départ 11h10, enfin. L’attente était interminable et debout, cela m’a tué le dos.

Sympa les organisateurs. Petite côte dès le départ pour me couper les pattes puis une petite descente.
Pour me détendre, mon mari m’encourage. Eh oui il a réussi à se faufiler discrètement dans le SAS au milieu des panthères roses pour partir avec nous. La gente masculine est très discrète mais il joue le jeu habillé en panthère rose au milieu des taxis jaunes, des statuts de la liberté ou tout autres déguisements sortant de l’imagination débordante de la gente féminine.

Les filles n’ont pas le même niveau, elles partent devant. Pour me détendre, Je profite de regarder regarder le paysage.Une course dans Paris en mode piéton sans les voitures. C’est magique et je profite donc pleinement de ce privilège. Il faut avouer que cela m’évite de penser au 7km qui m’attendent, les quais, les descentes, les montées et surtout la chaleur. Les questions obsessionnelles : Est-ce que je vais y arriver? est-ce qu’il va y avoir de l’ombre. Bref, tout pour me contrarier.

Je me re concentre sur ma course, mon environnement. Le palais de Tokyo, le grand palais, une petite gorgée d’eau,  puis j’attaque déjà les Champs Elysées. Les animations battent le pavé sous cette chaleur et leurs musiques continuent à me faire voyager et guident mes pas vers la place de la Concorde puis le pont Alexandre III.
Les kilomètres défilent, je continue à m’hydrater, mon mari Xavier continue à m’encourager et m’énonce sans me dire vraiment que je suis dans mes temps de course. Allez déroules, détends tes épaules Tout va bien.

Le ravitaillement arrive avec l’Hôtel des invalides. Je prend au passage 2 verres d’eau, je bois une gorgée puis je m’arrose. Je prend une demie banane et je la donne à Xavier. Je n’ai encore jamais mangé en courant donc je ne prend pas de risque et je continue ma course en évitant les arrêts brutaux des coureurs devant ce ravitaillement.

Une descente, les berges de Seine, l’ambiance est sympathique et je cherche de l’ombre. Ma cheville droite commence à me titiller. j’avais mal depuis quelques jours et là cela devient désagréable.
Le temps de remonter les quais de Seine, je m’arrête 2mn pas plus chrono en main. Je profite de l’ombre, je m’hydrate et je masse ma cheville.
En haut des quais, top départ, je repars, mes 2mn se sont écoulées.

Le musée du quai Branly, les animations musicales se succèdent. Ambiance boite de nuit dans un tunnel. Zut, Xavier se fait stopper 200 mètres avant l’arrivée. Tant pis, je continue seule avec la grande satisfaction d’être arrivée.

Chrono 49mn54 – Classement 10107 ième / 21368 arrivées.
L’équipe “Les panthères roses de Vincennes” est 11 ième / 99.

 

 

Heureuse, souriante et super motivée pour la suite mais fatiguée. Pas de douleur, pas d’étourdissement et je trouve enfin de l’ombre et la fraicheur que peut apporter les arbres dans les contres allées proches de la Tour Eiffel. Alléluia.

Je retrouve les filles et mon mari nous rejoint dans le village.

Pause photos à nouveau avec nos médailles bien méritées

Pause déjeuner, une faim de loup puis de retour à la maison sieste.
Le soir, j’ai pensé à ma course et le sommeil,malgré la fatigue, a tardé à arriver.

Ce fût une agréable expérience. Je ne connaissais pas cette ambiance d’avant, pendant et après course. Les encouragements d’inconnus au bord de la route, cela booste énormément.

J’ai chaussé les baskets il y a 4 mois 1/2 pour me lancer dans la course à pied. Pas de douleur au lendemain de la course hormis ma cheville qui me titille mais cela va s’arranger.

Programme : Récupération douce par du vélo devant un bon film.
Prochaine course ODYSSEA. Ces dernières années, je participais à la marche de 5km. Le 5km course est maintenant dans mes lacets.

Objectif à venir : 10 Km
Qui l’eu cru.

Pour conclure,
Un grand merci à Corinne P, pour la confiance et l’intérêt qu’elle porte à sa patiente (Moi). Sans Corinne, je m’aurais pas connu Carole.
Un grand merci à Carole, qui m’a permis de m’exprimer et qui à la lecture de ‘Outdoor and news’ est dévouée à ses passions et aux gens qui l’entourent.
Un grand merci aux “Panthères roses de Vincennes”, Nathalie, Chantal, Mikko, Katia, Véronique, Ekatarina, Dominique et… mon cher et tendre Xavier.
Un grand merci à tous ceux qui ont supportés et félicités  les “Panthères Roses de Vincennes”, Nathalie N, Larbi, Joel, Xavier T, Norbert, Christophe, Bénédicte, Glaubesson, Jean Christophe, Anita, Caroline et tous ceux que j’oublie mais qui sont dans mon coeur.

Au plaisir de se rencontrer un jour
Isabelle