EDF Cenis Tour : un trail sympa même en temps de Covid !

Comme chaque été, la course de trail de l’EDF Cenis Tour a bien eu lieu malgré le contexte sanitaire causé par la Covid. Retour sur une édition particulière, mais malgré tout magique avec notre collaborateur Alexis Choucroun.

Une 11e édition

1 400 coureurs répartis sur 5 courses, c’était pas gagné que ce départ soit donné ! Et pourtant, avec le respect des mesures barrières et un départ de la course masqué, tout s’est formidablement bien déroulé.

Alors évidemment avec les kilos en trop, et après la 1ère et redoutable montée, on est vite passé en mode découverte plutôt que compét, surtout que, sélection, tirage au sort ou manque de motivation oblige, le plateau était plutôt relevé… avec une majorité de locaux pour le coup bien affûtés!

Trail Bleu de l’EDF Cenis Tour

Même si le Trail Bleu n’est pas le plus long (le rouge fait 57km et le noir 79km),  il est déja bien costaud. L’itinéraire commence par une longue montée (près de 10km et 1000m D+) vers le 1er ravitaillement à l’Erellaz, puis enchaîne vers le Col de Solière enneigé.

Que c’est bon, après n’avoir cessé d’admirer durant toute la montée, la Dent Parachée et les Glaciers de la Vanoise avec leur neige éternelle, de pouvoir soi-même la toucher au détour d’un névé.

On redescend ensuite vers le col du Mont Cenis avec deux heures d’avance sur la Barrière Horaire… youpi! 😉

Le ravito est hyper bien organisé et très sympa. Règles sanitaires oblige, on ne se sert pas directement mais on tend les mains aux bénévoles qui les remplissent au gré de nos envies. Merci encore à eux d’être là avec leurs sourires derrière le masque et leurs mots d’encouragement. 

Voilà! La preuve par l’image, faut s’accrocher en montée, on est plus en rando marche qu’en rando course, mais c’est aussi un bon moyen d’en garder sous le pied pour une descente où on pourra enfin cavaler!

On repart frais comme des gardons, tant mieux, car la suite va être corsée!

Ben oui, c’est bien tout là-haut, à 2712m au Pas de la Beccia, qu’il faut grimper. Good news, c’est versant ensoleillé, on va éviter de recommencer nos batailles de boule de neige, comme sur le versant précédent 😉 C’est en effet plus prudent de rester concentré, car  mine de rien, y a du gaz et faut bien s’accrocher!

Ayé, en terre promise nous sommes arrivés, avec 23 km sur 36 de course effectués, dont 1917m D+ sur 2088 m D+ à gravir ; place à la descente, on n’en est qu’à 609m D- sur 2088m D- à dévaler.

Là, c’était juste avant d’arriver au sommet, avec le superbe lac du Mont-Cenis dans le dos. Une fois passé le pas de la Beccia, c’est désormais de face qu’on va l’avoir pour toute la descente. Appareil photo rangé, on déroule enfin, sur des chemins roulants. La forme est là, le cadre est sublime, on se sent bien et on dépasse pas mal de concurrents sans doute partis trop vite, on s’éclate c’est magique.
Oui, bon, la descente “che roulane” comme dirait Kilian Jornet, mais y a quand même des moments où il faut s’accrocher!
13 km plus bas, et après quelques coups de cul, pour nous rappeler que même en descente ça peut monter!, we did it, on est arrivés, et relativement bien classés. Récup oblige… on s’abreuve comme il faut.

Au final, cet EDF Cenis Tour restera magique pour Isabelle et moi, car il devait marquer le début d’une belle série de trails nous menant sur des contrées aussi diverses que la Réunion, les Pyrénées et les massifs du Lyonnais. Et qu’au final, il aura été notre seule course de l’année, mais la plus belle à n’en pas douter.

Bref, même en respectant le mètre de distanciation sociale (ah bon c’est sans se toucher?!), le duo de choc Isalexis reste prêt et déterminé pour de nouveaux défis relever.

La montagne est belle, encore plus quand elle se partage.
Tout seul on va plus vite, ensemble on va plus loin !

Vivement 2021 

RÉDACTION et photos : Alexis CHOUCROUN 

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