Une envie de verticale ? K2

Si je voulais participer a la tds K2 vertical Villaroger les arcs, c’était dans un but bien précis.. tester mon endurance..
La k2 verticale est la seule course en France qui contient une montée continue de 2000m de dénivelé… idéale pour se tester..
Actuellement en formation continue universitaire sport santé et montagne, c’est une occasion grandeur nature de mettre en pratique les apprentissages théoriques..
je vous partage un peu d’explications théoriques.
La définition de l’endurance en physiologie, c’est la capacité d’un sujet à tenir une fraction de VO2 max élevée sur un temps important.. notamment au delà d’une heure voire plus..
Le travail en endurance est permis par un apport d’oxygène qui va permettre la consommation des carbones au cœur de la cellule musculaire et ainsi permettre la contraction musculaire et le déplacement du corps..
Cette fraction élevée de vo2 max peut-être évaluée, si l’on n’a pas effectué un test, au cardio par la fréquence cardiaque…de façon très simpliste..
Sachant qu’une fréquence cardiaque max se situe vers 190.. on peut estimer qu’une fréquence cardiaque soutenue se trouve entre 155 et 170.. ces valeurs sont les miennes mais la fourchette d’intensité soutenue en moyenne ne doit pas  être très éloignées.
Quand on avance avec une fréquence cardiaque de 165 par exemple, on travaille  avec un système aérobique ( avec oxygène) développant une puissance qui permet d’avancer longtemps..
Lors de l’effort nous avons une interaction entre trois grands systèmes différents :
la respiration et le poumon : la captation de l’o2
le cœur, le sang et les vaisseaux sanguins : le transport de la molécule d’o2 jusqu’aux muscles
le muscle : la consommation d’o2 en fonction de sa puissance.
(Pour compliquer il faut ajouter le système digestif qui va fournir le carburant, essentiellement des glucides sur ce genre d’effort..)
Ce qui veut dire qu’une système est dépendant des deux autres et qu’il existe une très étroite relation  entre eux trois…
pourquoi prendre la fréquence cardiaque comme repère? Si la fréquence cardiaque est trop haute, c’est que le transporteur d’o2 n’arrive plus a subvenir aux besoins du muscle et qu’il est obligé d’accélérer son rythme pour assurer son job..
Pour terminer sur la fréquence cardiaque et la vo2 max ? Il a été démontré ces dernières années qu’un travail a trop haute intensité ( proche de 190 de puls ) en début d’effort contrecarre fortement la suite avec un effet rebond très négatif…ici l’effet rebond entre 2500 mètres et 3200 mètres  peut faire très mal..
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Pourquoi je vous raconte tout ceci ? Revenons au k2… pour monter le plus rapidement possible JUSQU’EN haut, je vais devoir jouer sur trois leviers : le rythme de respiration, l’allure de montée et la qualité du pas..tout en étant très attentif a la fréquence cardiaque.. rester autour de 165 puls..
Si mes pulsations sont trop hautes et que je suis en difficulté respiratoire (essoufflement) je vais pouvoir augmenter volontairement mon rythme respiratoire afin d’augmenter le nombre de molécules d’o2 disponibles pour mes poumons.
Je vais aussi diminuer très légèrement ma vitesse de montée( SANS JAMAIS M’ARRETER.). On diminue alors la demande enérgétique globale..
on peut aussi  faire ce que j’appelle « mouliner » , faire de petits pas, monter sur la pointe de pieds, sur de petites hauteurs, pour ainsi diminuer la puissance de travail des gros muscles des cuisses et ainsi diminuer la demande en o2 des muscles..augmenter la fréquence pour diminuer la puissance.. comme en cyclisme…
pour le k2 vertical, il faut aussi savoir que le plus dur est forcément en haut, sachant que la diminution de pression partielle en o2 dans l’air commence à se faire sentir à partir de 2500 2700 et va ainsi diminuer de quelques pour cent la vo2 max possible, rendant les derniers 500 m plus difficile. Arrivée à 3225m..
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Pourquoi je vous raconte tout ceci ? Revenons au k2… pour monter le plus rapidement possible JUSQU’EN haut, je vais devoir jouer sur trois leviers : le rythme de respiration, l’allure de montée et la qualité du pas..tout en étant très attentif a la fréquence cardiaque.. rester autour de 165 puls..
Si mes pulsations sont trop hautes et que je suis en difficulté respiratoire (essoufflement) je vais pouvoir augmenter volontairement mon rythme respiratoire afin d’augmenter le nombre de molécules d’o2 disponibles pour mes poumons.
Je vais aussi diminuer très légèrement ma vitesse de montée( SANS JAMAIS M’ARRETER.). On diminue alors la demande enérgétique globale..
on peut aussi  faire ce que j’appelle « mouliner » , faire de petits pas, monter sur la pointe de pieds, sur de petites hauteurs, pour ainsi diminuer la puissance de travail des gros muscles des cuisses et ainsi diminuer la demande en o2 des muscles..augmenter la fréquence pour diminuer la puissance.. comme en cyclisme…
pour le k2 vertical, il faut aussi savoir que le plus dur est forcément en haut, sachant que la diminution de pression partielle en o2 dans l’air commence à se faire sentir à partir de 2500 2700 et va ainsi diminuer de quelques pour cent la vo2 max possible, rendant les derniers 500 m plus difficile. Arrivée à 3225m..

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