La technologie InCORPUS vue par son ambassadrice Marie-Laure Brunet

La start-up suisse be.care S.A, (InCorpus Company) a été créée en 2016 par des experts en sciences du sport et de la performance, en physiologie cardiaque et traitement des signaux biomédicaux. Ceux-ci ont choisi de se tourner vers la médecine de performance.

Ainsi est née la technologie InCORPUS. Celle-ci a été développée pour évaluer la condition physiologique à partir d’une analyse de la Variabilité de la Fréquence Cardiaque (VFC).

Nous nous sommes entretenu avec Marie-Laure Brunet qui est ambassadrice de cette technologie. La biathlète médaillée Olympique nous livre son point de vue sur cet outil.

Marie-Laure Brunet : ambassadrice InCORPUS

Qui de mieux pour nous parler d’InCORPUS® qu’une médaillée Olympique reconvertit dans le coaching personnalisé ?

Marie-Laure Brunet, ex-biathlète professionnelle est depuis une année ambassadrice de l’outil InCORPUS® qu’elle a connu par le biais de Laurent Schmitt, scientifique pour la start up be.care S.A.

La VFC, Marie-Laure Brunet en entend parler et l’utilise depuis ses 15-16 ans lors de ses premières sélections.

Depuis, la VFC fait partie de son vocabulaire et de son quotidien. Pour elle, être ambassadrice lui permet de “témoigner” de son expérience mais également “porter des messages“.

Reconvertie dans le coaching, elle a suivit une formation sur l’outil InCORPUS® lui permettant de l’utiliser dans sa profession.

Vous comprenez donc bien pourquoi Marie-Laure Brunet a été choisie pour ce rôle d’ambassadrice. Après avoir donné la parole à la co-fondatrice dans le précédent article, place à une ex-athlète professionnelle.

Double médaillée olympique, avec le bronze à la poursuite puis l’argent au relais féminin aux Jeux olympiques de Vancouver 2010, elle compte également neuf médailles mondiales à son actif, dont un titre obtenu en 2009 à Pyeongchang. Ces neuf médailles se répartissent en sept médailles par équipe et deux individuelles, lors du départ individuel et du départ en groupe de l’édition de Ruhpolding en 2012.

L’utilisation d’InCORPUS®

Pour l’aspect pratique, la sportive utilise une fois par semaine l’application afin de collecter les données :

le test s’effectue une fois par semaine le matin ce qui peut représenter une contrainte car c’est obligatoire pour faire un bon suivi cependant il s’intègre bien dans la routine“.

Le test de 10 minutes est composé de 5 minutes en position allongée à l’état passif et 5 min debout.

Il est important de préciser que le test doit être effectué dans un état de repos ce qui nécessite de ne pas faire une séance d’entraînement intensive la veille par exemple.

Pour elle, la collecte de ces données est très enrichissante.  “L’application donne accès à de nombreuses données et indicateurs permettant de rectifier et adapter notre bien-être au quotidien. L’outil est vraiment utile pour des gens qui se lancent un objectif. Il leur permet de vérifier chaque entraînement pour se connaître un peu mieux. L’objectif étant de rendre les gens plus autonomes”.

Ces propos font donc sens car pour un sportif de haut niveau qui étudie son corps et les aptitudes de celui-ci depuis des année, ce travail d’analyse peut être inné mais par pour tous.

Pour Marie-Laure, il y a eu un avant et un après InCORPUS®. Avant, les technologies utilisées étaient performantes mais pas forcément pratiques ni ergonomiques. Depuis, l’outil InCORPUS® lui apporte une collecte plus rapide et très complète.

La technologie dans le monde du sport

La sphère sportive est de plus en plus composée de gadgets et outils destinés à apporter de la performance aux sportifs. Cependant, on peut se demander si cette arrivée massive ne fait pas de l’ombre aux sensations, ce feeling propre à chacun.

Pour Marie-Laure Brunet, il est important de faire la part des choses.  “InCORPUS® permet d’allier la technologie à l’intuition“.

Cette intuition qui peut parfois être mise dans l’ombre par de nombreuses applications allant jusqu’à créer une dépendance à l’outil. C’est le risque pour de nombreux sportifs en quête de performance.

La médaillée Olympique insiste sur ce point :  “l‘application aide à mesurer et conforter le ressenti de l’athlète, en aucun cas il le remplace“.

Dans le domaine du biathlon la VFC est utilisée depuis longtemps, mais les outils technologiques restent peu développés en comparaison au cyclisme où de nombreux capteurs sont présents sur le vélo et le coureur. 

Allier performance et épanouissement dans sa pratique peuvent parfois s’avérer difficile et Marie-Laure en est un exemple. Avec du recul sur sa carrière sportive,  elle se confie, “il peut parfois être difficile d’être objectif seul donc avoir un regard extérieur est important. Cela permet également de ne pas se trouver des excuses. Il est primordial de bien s’entourer durant sa carrière, le cercle familial et amical est le plus important. Ensuite, par rapport au projet,  il faut savoir s’entourer de personnes qui peuvent nous apporter du débat et être critique sur notre travail“.

Comprendre et interpréter InCORPUS

 

InCORPUS ne serait donc pas un outil vital pour la performance, mais s’apparenterait plus à un support non négligeable au bien-être du sportif en quête  de performance, une nuance parfois mal interprétée.

Avec InCORPUS®, c’est la recherche d’un bon dosage entre sensations et intuitions alliées à l’outil venant confirmer ou informer ces ressentis.

InCORPUS® est un outil qui pourrait prendre place dans notre quotidien dans les années à venir.

Marie-Laure Brunet nous dit pourquoi : “la technologie est utile à toutes les personnes qui souhaitent prendre soin de leur santé“.

Cela vient renforcer l’idée d’allier la performance, quelle soit sportive ou autre au bien-être de chacun.

La santé, le bien-être, l’équilibre de soi-même, voilà les piliers du monde de demain et cet outil pourrait bien en être un accompagnateur de choix.

Outdoor And News remercie chaleureusement Marie-Laure Brunet pour cet entretien et lui souhaite le meilleur pour la suite. Dans le prochain article nous retrouverons le traileur triple vainqueur de l’UTMB Xavier Thevenard.

 

Crédit photos : be.care S.A & Marie-Laure Brunet, Ferring Frank 

Rédaction : Julien FRENOY

 

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