Jean Marc Delorme, ou MARCO entraîne à Paris !

Nom : Delorme
Prénom: Jean-Marc aka Marco
Profession : dirigeant de l’Entraîneur Paris
Âge  : 46

Un rituel en course : le sucré à gauche, le salé à droite
Une qualité en course : très endurant
Un défaut en course : envie de m’arrêter quand il y a trop de lignes droites…

Ton meilleur souvenir en course : sans doute la transalpine Gore-Tex avec mon ami Sylvain Bazin ! On s’est franchement bien marrés et en plus, on a fait une belle course !

Ton pire cauchemar en course : la Transkarukera, l’enfer vert ! J’ai terminé cette course complètement rincé !

Ta course rêvée ? L’UTMJ, super sensation, pas de faute, c’était top!
Ta playlist en course : Essentiellement électro, rap americain, NWA!

Ta nutrition ? Gourmand ? Un péché mignon incontournable ? On entend tout sur ce sujet, gluten pas gluten, pas de lactose ? etc… Toi, tu es adepte de ?

C’est un peu mon gros problème, j’ai du mal avec l’alimentation en course. Depuis peu, je mange régulièrement des barres essentiellement et ça va mieux. Sinon j’adore le saucisson et le coca en course. Chose que je ne consomme jamais dans la vie quotidienne.

J’avoue, je ne suis pas un foudre de guerre en nutrition. Je fais pourtant très attention à mon alimentation. Pas de fromage, pas de gâteau ni friandise, peu de viande et poisson. Beaucoup de légumes,  fruits, lait végétaux, je bois beaucoup de ma tisane préférée citron/ thym fait maison.

Tes shoes ? Cloudventure de chez On qui est mon partenaire
Textiles ? Board short chez On et tee shirt On
Sac ?  Instinct bien sûr!

La chose la plus folle que tu aies fait pour ou dans une course ? Je continue la diag avec une cote fêlée. Je l’ai su bien sûr qu’après la course mais j’ai quand même fait 100 bornes comme ça !

Ta plus grande fierté en course ? Sans hésitation le TOR, je suis passé par tous les états, j’ai eu l impression d”avoir fait un voyage. J’ai adoré

L’esprit de compétition fait partie de ton vocabulaire qui te motive ?  Oui, j aime ça. Ca permet de se dépasser, il ne s’agit pas de vouloir se montrer plus fort que les autres mais la compétition t’emmène vers un dépassement de toi, tu ne pourras jamais avoir les mêmes allures à l’entraînement, ni les mêmes sensations.

Depuis quand trailes-tu ? et où sportes-tu ? Je traile depuis 16 ans, descendeur VTT auparavant. Le VTT m’a beaucoup apporté surtout pour la trajectoire en descente en trail running.
Mon père m’a toujours fait faire du sport. Il a été militaire et les longues marches en forêt rythmaient certains de mes weekends. Sans doute mes premières expériences d endurance..

On parle de l’esprit trail, qu’est-ce que cela évoque chez toi ? Vrai ? Pas vrai ?
L’esprit trail est pour moi quelque chose d’assez animal, synonyme d’une  grande liberté. C’est pour moi être à l’écoute de soi et de la nature qui t’entoure pour pouvoir évoluer au mieux dans cet environnement.
Je regrette actuellement le côté « finisher » qui envahit le peloton où seul le fait de passer la ligne d’arrivée a de l’importance. Le trail est tout autre chose, c’est pouvoir courir partout, deviner les surfaces sur lesquelles on court sans les regarder, apprécier ce vent frais qui après une ascension en plein cagnard va venir nous réconforter…
Je vais peut être passer pour un illuminé mais c’est quelque part un éveil des sens.
Bien sur les valeurs humaines font aussi partie de cet esprit trail.
L’entraide, les échanges font la richesse de la discipline.

Du trail, plutôt orienté ultra. Mais, qu’est ce qui t’a donné envie de passer de l’autre côté d’un dossard en devenant coach ?

Je ne suis pas du genre à garder mon expérience pour moi, j’aime faire partager ce que j’apprends et j’adore emmener les sportifs vers leurs objectifs.
Alors mes expériences, ce que j’apprends à chaque ultra, j’essaye de le transmettre au mieux pour que ce soit profitable à mes athlètes.

Est ce finalement plus simple plus compliqué ? Il faut aussi de l’entraînement? As-tu besoin des deux et est-ce complémentaire ou indissociable ?
Pour moi, c’est indissociable, difficile de motiver ou de faire un plan d’entraînement quand tu sais pas ce que veut dire «  t’en prendre plein la tête » Si tu veux emmener ton athlète vers la progression, tu dois communier avec lui et toi essayer de savoir ce qu’il endure . Si tu ne le sais pas, c’est compliqué…bien sur d’autres entraîneurs y arrivent sans pratiquer, mais pas moi…

Qui coaches-tu ? Quand ? Ta plus grande fierté à ce sujet ?

Je coache des athlètes, des chefs d’entreprises, des chanteurs, acteurs, et tous ceux à qui je pense pouvoir apporter quelque chose. Mais les journées ne font que 24h00 et mon planning est bien rempli !

Tes coachings se font sur la durée ? Planning avec tes sportifs ?
Je suis pour construire des bases solides et passer niveau par niveau. Pas de précipitation qui conduit souvent à des blessures

D’ailleurs as-tu que des sportifs en cours ou autres ?
Disons que j’ai tous les niveaux ; c’est la richesse de l’entraînement

Si en une phrase tu devais inciter les sportifs à venir se faire coacher avec toi ? 

Ne faites plus simplement du sport, soyez sportif

Un coaching différent que d’autres, tu peux m’expliquer ce qui est important pour toi. Un coaching made in JM Delorme, cela consiste à quoi ? Les incontournables ?
Quels exercices indispensables ?
Nos séances sont étudiées en fonction de chacun. Bien sûr, nous avons une trame de planification. Mais après cela, nous prenons en compte l’adaptation physique et psychologique séance par séance.
J’ai énormément travaillé pour dégager des séances différentes entre elles pour qu’elles soient le plus ludiques possible, surprenantes et efficaces.
Le changement, c’est mentalement très important mais également au niveau musculaire.
Je privilégie beaucoup la proprioception et les positions d’équilibre en charge.
Cela permet de travailler en chaîne, de manière harmonieuse et équilibrée.
Je fais peu d’analytique avec mes athlètes.

QUIZZ made in JM : 

Tu sportais déjà dans ton enfance ?

Oui, mais j’étais nul en sport, une catastrophe!!
Quelles études et le métier que tu voulais faire ?

J ’ai fait du droit pour finir entraîneur…va comprendre !

As-tu toujours été dans le coaching ?

Non, j’ai travaillé 13 ans dans la mode.

Des années de mannequinat ? Une de tes réussites ? Tu es tombé dedans comment ?

Eh bien, j’avais besoin de sous, surtout après la mort de mon père. Puis, cela a très bien marché pour moi et c’est devenu mon métier. J’ai fait la première campagne Gap en France, puis beaucoup de magazines, de défilés, et de film pubs en France et un peu partout dans le monde.

Des apparitions et du job à la télévision ? Qu’est-ce que cela t’apporte ? D’autres projets ?

J’ai travaillé « aux maternelles « en tant que coach sur France 5 car mon amie Julia Vignali m’avait demandé de venir. Après cela, j’ai fait beaucoup de plateaux en tant que consultant sport puis pendant 2 ans j’ai fait la rubrique sport aux côtés de Sophie Davant. Il faut être honnête, la télévision est un vecteur important sur la visibilité de mon entreprise. Après c’est vrai que ça change de mon travail d’entraîneur pur et dur, j’aime ce changement sinon je m’ennuie tres vite à faire toujours la même chose. J’ai encore beaucoup de projets en sport et notamment à l’étranger.

L’année 2020 arrive, ton calendrier personnel est prêt ? Quelles courses ? Quels objectifs ?

J’ai fait beaucoup de courses en 2019 et je pense continuer avec mes partenaires sur 2020.
Je pense que je serai à Hong Kong en Janvier puis le Miut à Madère, Fuji ou Ushuaia, Utmb  Raid 73 et sans doute un triathlon des neiges.

Propos recueillis par Carole PIPOLO
Crédits Photos : divers et variés FB l’entraineur Paris et FB perso de JM.Delorme 

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